Présentation de l’auteur

Louise Eugènie Alexandrine Marie David, plus connue sous le nom d’Alexandra David-Néel. Née le 24 octobre 1868 à saint-Mandé. Alexandra etait exploratrice, Aventurière, journaliste et féministe. Cette femme était la première européenne à entrée dans le Lhassa, la capitale du Tibet qui était interdit aux étrangers, elle s’est initiée au Boudhisme à 21 ans. Elle est morte à peu près de 101 ans le 08 septembre 1969 à Digne-les-Bains.

Auteure de plusieurs ouvrages dans lesquels elles se proposent d’analyser les mythes, les croyances et légendes en rapport avec l’Immortalité dans les cultures chinoises, tibétaines et indiennes: La lampe de la sagesse, La vie surhumaine de Guésar de Ling, Astavkra Gîta et Avaduta Gîtra, Boudhisme du Boudha, et Immortalité et Réincarnation font parties de sa riche et passionnante oeuvre.

Présention du texte

Immortalité et Réincarnation, paru pour la première fois en 1961 aux editions du Rocher, est une vision détaillée des croyances, mythes et légendes des cultures chinoises, tibétaines et indiennes. Une lumière pour ceux qui s’interessent au mystéres de l’Immortalité et de la Réincarnation.

Resumé de l’ouvrage

La perrénité de l’âme et de l’esprit par l’Immortalité et la Réincarnation, voilà le but que tout homme veut atteindre. Pour bon nombre de gens, l’homme est constitué d’un corps mortel et d’une âme immortelle, si l’on s’en tient à la définition des catéchismes.

Il n’en est pas ainsi pour les peuples ayant une conviction tout autre de l’Immortalité et la Réincarnation. Pour les chinois – adeptes du Taoïsme selon lequel notre monde n’est qu’un mode, une phase de l’existence – l’homme est composée d’un corps et des âmes, lesquelles sont divisées en trois âmes supérieures, les houen, et de sept âmes inférieures, les p’ô. Ils affirment que les hommes immortels existent tant physiquement que spirituellement. On les retrouvent dans trois îles(généralement mentionnées) que l’on suppose habitées par des immortels: Pang Tai, Fan Tchan et Ying Tchéou.

Les chinois pensent que les âmes séparées des corps descendraient dans une sorte de région souteraine et y seraient retenues. « Depuis de nombreux siècles, d’une façon générale et sans faire de distinction entre les trois houen, les chinois ont cru que les âmes de la majorité des morts descendaient dans la région souteraine des sources jaunes et s’y trouvaient retenues. C’était là, un séjour obscur et lugubre, mais non pas un enfer.( P. 22) »

Le Taoïsme des chinois est une doctrine tirant ses origines du Boudhisme qui nous parle des six consciences de l’homme: enfaite, chaque sens de l’individu a une conscience, le Namshés est donc le sixième sens ou la sixième conscience de l’homme, située entre le yid kyi(la vue ou entre les deux yeux). C’est le Namshés qui subit la Réincarnation ( le passage d’un monde à un autre). Contrairement aux religions occidentales, les Boudhistes ne croient pas à l’existence d’un enfer ou un paradis, mais ils en ont une conception multiples. Ils parlent du Bardo( entre la mort et la renaissance), grand chemin sur lequel on voyage après la mort, pour choisir une vie selon les bonnes et les mauvaises actions commises dans son vivant. Lesquelles actions determineront si on ira dans un enfer ou un paradis.

Les Yoguistes de l’inde croient qu’on peut atteindre l’immortalité dans la maîtrise du Prânayâma, une gymnastique respiratoire s’appliquant à l’aspiration(powata), l’expiration (rechaka) et surtout, à la rétention du souffle pendant un temps aussi long que possible. Le souffle est la réalité suprême, le mouvement intrinsèque, le pouvoir créateur( p. 180).

Ce qui est ne peut cesser d’être (Baghavad Gîta).

Rodney BARTHELEMY